L’art,
l’artisanat, la littérature
Au Vème
siècle la Grèce entre dans la splendeur de sa
période classique et l'Etrurie qui avait plus ou moins toujours
vécu dans l'orbite grecque, s'en éloigne, surtout
à cause du changement des situations économiques et
commerciales. Tardivement, à partir du début du
troisième siècle et ensuite, l'art étrusque se
resitue clairement dans l'orbite du vaste mouvement culturel qui prend
le nom d'Hellénisme.
En
artisanat,
les Étrusques se distinguaient surtout par le travail des
métaux et de l’argile, transmettant jalousement de
génération en génération le métier
à l'intérieur d'une même ville, sans y mêler
le reste des confédérés. Ce provincialisme
exacerbé, un des aspects négatifs du manque
d'unité, comme nous l’avons déjà vu, sera aussi la
cause de la ruine et de la décadence de la civilisation
étrusque.
Concernant la
littérature, quelques spécialistes vont jusqu’à
mettre en doute l'existence même. Nous connaissons quelques
livres étrusques parce qu’arrivés jusqu'à nous par
des traductions dues aux romains : Mais ces livres étaient
distingués en trois groupes : les Livres Haruspicini, les Livres
Fulgirales et les Livres Rituels. Ils traitaient respectivement de
l'art divinatoire, de l'observation des phénomènes et des
règles relatives au culte. Ils concernaient même les
institutions civiles et militaires. C’était donc des livres
sacrés, qui au-delà de leur caractère religieux,
avaient même un caractère juridique : ils ne contenaient
pas seulement des règles religieuses, mais même un
véritable ensemble de lois.
Musicien
étrusque
Tombe
du Triclinium
Nécropole
de Tarquinia
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